Les KDS (Kabyles de service), ces moutons et brebis égarés …
Laqvayel na service, fkighassen tifiss ath nyaouen … Lounès l’a bien dit. Ce troupeau égaré doit être dénoncé et pour certains, les convaincre à ne pas continuer à nier jusqu’à la langue de leur mère. Quelle honte d’avoir honte de ses origines !!! Comment un être, sain d’esprit, pourrait avoir honte de parler la langue de sa mama et de ses ancêtres ? Comble de la honte, il est fier de propager la langue de l’envahisseur. La plupart des « KDS », atteint par le syndrome de Stockholm, pense que baragouiner un peu d’algérois et de français, est le signe d’intelligence, de savoir-vivre et de modernité. Achou ki khoussen avou âryen, tsikhoutham … Nifik yenza, ketch thats zoukhoudh s ouadhrim … Ces esclaves des temps modernes sont tout ceux qui ont participé de près ou de loin à l’arabisation du pays en général et qui tentent, sans succès, de le faire en Kabylie. Mais, il n’y a pas que ceux-là, il y a, ces « petites gens », inconsciemment, participent à ce crime. Je veux citer ceux, dans des villes kabyles, préfèrent pérorer en arabe que la langue de leur mère. À Draa-ben-khedda, j’ai été scandalisé par le comportement de certains commerçants à qui je m’adressais en Kabyle et qui me répondaient en arabe. Suis-je chez moi ? moi qui a traversé l’atlantique pour retrouver les miens (kabyles). Les noms des administrations, des commerces, des rues … devraient être, obligatoirement, transcrits en Tamazight. Ainsi, le petit kabyle (nos enfants) pourra baigner dans un environnement où notre langue est omniprésente, ce qui permettra d’accélérer l’apprentissage et de l’intégrer d’une façon naturelle et non uniquement militante.