Alors que la culture en général et la langue bérbère en particulier, sont agressées depuis des siècles par l’arabe, certains kabyles s’évertuent, se tuent à imiter les arabes jusqu’à la dernière note d’accent.
À la télévision, certains journalistes s’époumonent à vociférer des termes arabes que 90% des algériens ne comprennent pas, pire, avec un accent oriental s’il vous plaît.
Même la nature nous rappelle chaque jour qu’on se trouve en Afrique du nord et non en orient. Par conséquent, on est des nord-africains et pas des maghrébins.
Bref, quand on voit un journaliste « kabyle » de KBC demander à des invités « kabyles » de s’exprimer en arabe pour que ses téléspectateurs comprennent, il est, complètement, soit dans l’erreur ou la démagogie. Les téléspectateurs algériens, dans leur grande majorité, ne comprennent pas l’arabe qu’ils parlent.
Pire, la langue bérbère, étant officielle et nationale, comprise par une grande partie de la population, les invités sont en droit de s’exprimer dans leur langue maternelle et paternelle, quitte à sous-titrer en arabe.
On est dans le syndrome de Stockholm où on observe des kabyles avoir plus d’affection, voire d’amour pour la langue arabe que pour leur propre langue. On peut aimer d’autres langues mais d’abord, la sienne qui est la matrice et le préalable de tout développement.
Les élites ou hommes et femmes publics kabyles, doivent refuser ce diktat sous peine d’être discrédités et perdre toute honnêteté ou légitimité intellectuelle envers le combat identitaire.
Soyons fiers de notre culture, de notre langue, par conséquent, de nos mères, de nos pères et de nos ancêtres.
C’est possible, redonnons la place naturelle qui revient à l’amazighité.