La conception des hommes « forts » du régime (généraux entre autres) a depuis la pseudo-indépendance, d’enfumer les foules avec une rhétorique nationaliste encouragée par les corrompus de beaucoup de politiciens français et la collaboration de certains états pour l’intérêt de leurs citoyens. En effet, dès 1958, la France, voyant que l’indépendance était inéluctable, a commencé à placer les vrais harkis (y compris le grand menteur Houari Boumediène) au pouvoir pour mieux manœuvrer à sa guise. Cela perdure encore aujourd’hui.
Boumediène nous vendait le socialisme à l’algérienne tout en tissant des relations avec la CIA et les décideurs américains. Il jouait double jeu en ne parlant officiellement que de ses amis russes. Monsieur Houari a été stoppé en chemin par la maladie et la mort, mais il avait caressé l’idée de devenir le champion des non-alignés alors qu’en réalité, il était doublement aligné.
Certes, on n’a pas eu confirmation qu’il s’en est servi personnellement mais néanmoins, Abdelaziz Bouteflika était devenu le plus jeune et le plus riche ministre des affaires étrangères sous son règne. Bref, Boumediène n’a fait que se coucher dans le lit douillet de la magouille d’une intrigue française devenue une sorte de mafia, gérée des deux côtés de la méditerranée, par des aigrefins pour qui la corruption est un moyen de s’en mettre plein les fouilles en faisant semblant de se disputer au sujet de la guerre d’Algérie alors qu’ils ont pratiquement marginalisé, assassiné ceux qui ont réellement combattu. L’Algérie est riche de sa nature mais certainement pas de ses gouvernants.
Résultat : aujourd’hui, on sait que des sommes colossales sont placées, particulièrement en France, mais dans plusieurs autres pays occidentaux. En France, cela se chiffre par milliards et on voit mal comment cette dernière pourrait refuser une telle offrande, c’est à dire croire à ce que cet état fasse appliquer sa loi à ces pseudo-algériens sans les relais parisiens.
Et ce n’est pas ces procès (Sonatrach, Autoroute est-ouest, Khalifa …) qui va nous permettre d’entrapercevoir une quelconque prise de conscience, une volonté de réforme interne des règles et mœurs des criminels au pouvoir, sur la justice, la gouvernance, la liberté d’expression, le retour à l’amazighité et l’abandon de l’arabité.
Les gamins d’Algérie ne sont pas dupes et savent que ce qui leur est distribué, n’est que du saupoudrage et les gouvernants ne font que retarder l’explosion et sucer la richesse du pays jusqu’au dernier dollar. Les Algériens assistent au délabrement des institutions sanitaires, scolaires et autres.
Comment le peuple Algérien tendrait l’oreille à ces menteurs qui (eux et leurs progénitures) se soignent en France et dénigrent ce pays, ancien colonisateur, en même temps. Pendant ce temps, nos hôpitaux sont devenus des mouroirs.
Bref, on sait tout cela et il faudrait une étincelle pour que la pieuvre soit mise à nue, mais rien ne dit que tout se déroulera sans sacrifices. Car s’il y a bien un truc que maîtrise le milieu de la pègre gouvernementale, ce sont les transferts d’argent rapides et exponentiels. Sa nature a horreur du vide.